DÉMARCHE ARTISTIQUE




OKZK - (ОКЗК) - Общевойсковой комплексный защитный костюм :
Acronyme référence à une tenue de protection partielle contre les radiations. Utilisé, entre autres, par les liquidateurs lors de la bataille de Tchernobyl.


OKZK est un binôme d’artistes composé de Nelson Chouissa et Eloi Jacquelin. Basé entre Angers et Paris, OKZK développe une recherche autour de la notion de disparition, du lieu à l’abandon et de ses problématiques écologiques.
En explorant les décharges sauvages, les friches industrielles et les vestiges de carrières, en recherchant les cimetières abandonnés et les épaves de navires, et en se promenant dans des forêts de plantes invasives et d’arbres morts, Nelson Chouissa et Eloi Jacquelin construisent un regard critique et poétique sur un présent marqué par l’oubli, un certain chaos et l'achèvement d’une forme de construit.

Leur travail parle autant de l’anthropocène, du paysage qui peut subsister et de ce qui disparaît. Ils créent des installations numériques utilisant photographie, sculpture, dessin, son et vidéo. Leur approche sensible mêlant expérimentation de terrain, données historiques et scientifiques, récits et algorithmes leur permet de produire un univers empreint d’une science-fiction sombre et onirique. Considérant les zones à l’abandon comme des lieux pouvant accueillir l’imaginaire, les deux artistes développent en parallèle, une recherche poétique les amenant à prolonger leur réflexion sous forme d’écriture et d’action perpétrée par la figure fantomatique du constructeur de la ruine - constructions éphémères et mises en scène au centre des friches, nouvelles, conférences et visites performées.

Leurs pièces ont été montrées lors d’expositions personnelles : «Et si le début du crépuscule était fait de mille drapeaux et bannières ?» (2016), «Et si des dalles de béton s’élevaient le spectre d’une année zéro ?» (2019).

En 2023 ils présentent leur travail lors de l’exposition «On the road to spectral coal» aux Beaux Arts d’Angers, «Call of a bright future» à l’école d’architecture de Marseille et lors de l’International Symposium on Electronic Art à Paris. En mai, ils voient leur première nouvelle «La Florentaise», publiée aux éditions La Marelle.

Leur dernière exposition personnelle «Et si la brume, en seul témoin, précédait un mécanisme éternel ?» présentée à La Théorie des Espaces Courbes à Voiron, interroge le spectateur sur la ruine contemporaine et le regard qu’on peut lui porter.
OKZK est soutenu par la DRAC Pays de la Loire (Dicam 2022) pour le projet Infinity of Waste ainsi que par la région Pays de la Loire et le Ministère de la culture (Aide au projet de création arts visuels et Programme Mondes nouveaux) pour le projet Call of a bright future.




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